Rendez-vous arboricole printanier 2025
QUAND : Jeudi 27 mars 2025
OU : Centre à Nous, 50 rue Thouin, Repentigny, J6A 4J4
Pavillon Desjardins, porte 1, salle Charles-Émile-Rivest
Démystifier les principes et la pratique, l'implantation de la micro-forêt Miyawaki au Québec
Horaire et titres provisoires (Sujet à changement)
Ouverture du Rendez-vous printanier 2025
Déjeuner réseautage - Café, croissant et viennoiseries seront servis.
Conférencier : Marc Hallé et Amy René, CCxA Architecture du paysage
Bio : xxxx.
Description : xxxx
Conférencier : Audrey Boulanger-Messier
Description : À venir
Bio : À venir
Conférencier : Stéphanie Pellerin
Description : La création de microforêts suivant, de façon stricte ou non, la méthode de plantation de Miyawaki gagne en popularité à travers le globe, et le Québec n'échappe pas à la tendance. Élaborée au Japon, cette méthode consiste sommairement à améliorer la qualité des sols et à planter densément de jeunes arbres et arbustes indigènes sur de petites superficies. En raison notamment de la forte compétition pour la lumière entre les individus, les plantations devraient atteindre rapidement une canopée haute et dense, et ce, avec peu d’entretien. La promotion des microforêts au sein des environnements urbains reposent sur les très nombreux bénéfices écologiques que cette méthode de plantation offrirait. Par exemple, il est souvent véhiculé que les microforêts pousseraient 10 fois plus rapidement, seraient 30 fois plus denses et 100 fois plus riches en biodiversité que les plantations conventionnelles. À l’opposé, certaines critiques soulignent leur faible diversité au niveau des strates inférieures et la forte présence d’arbres avec un petit ratio diamètre-hauteur les rendant ainsi sensibles au bris en présence de verglas ou de neige lourde. Toutefois, les données supportant ces différentes affirmations, positives ou négatives, sont généralement anecdotiques et fragmentaires. Cette présentation vise à faire un survol de ce que la science dit sur les microforêts en présentant quelques données issues de travaux réalisés dans les microforêts du sud du Québec.
Bio : Stéphanie Pellerin est chercheuse à l'Institut de recherche en biologie végétale. Elle est biogéographe spécialisée en écologie végétale, plus particulièrement sur les effets des perturbations sur la dynamique végétale et la biodiversité des écosystèmes. Elle s'intéresse principalement aux milieux humides et aux écosystèmes urbains.
Conférencier : Dr Alain Paquette
Description : xxxx.
Bio : Alain Paquette est professeur à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Il est titulaire de la Chaire de recherche sur la forêt urbaine. Il s'intéresse aux infrastructures végétales et aux effets de la biodiversité sur le fonctionnement et la résilience des écosystèmes forestiers, en forêt comme en ville. Ses travaux récents font appel à des expériences contrôlées, à des simulations et à des études de terrain à long terme pour tester les liens entre la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes forestiers. Il coordonne un réseau international d’expériences en biodiversité (IDENT), incluant plusieurs expériences en Amérique du Nord et en Europe, de même que le projet IDENT-Cité à Montréal. Il dirige actuellement plusieurs projets de recherche sur la forêt urbaine. Plus d’infos sur PaqLab.uqam.ca et chaireforeturbaine.uqam.ca
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On profite de ce moment pour discuter avec les collèges en arboriculture et foresterie urbaine. Le diner est inclus.
